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Ferme Genest

La santé et la sécurité des employés sont une préoccupation constante à la ferme agrotouristique Genest, visitée par plus de 400 000 personnes chaque année.

La santé et la sécurité des employés sont une préoccupation constante à la ferme agrotouristique Genest, visitée par plus de 400 000 personnes chaque année.

Possédée depuis 212 ans par la famille Genest, cette ferme du secteur Saint-Nicolas, à Lévis, cultive des fraises, des framboises, du maïs sucré, des pommes et beaucoup de citrouilles sur ses 40 hectares de terre. Elle vend la quasi-totalité de ses fruits et légumes, ainsi qu’une grande variété de produits transformés, directement à son kiosque. 

Le lieu est aussi prisé par les écoles et les centres de la petite enfance, qui profitent du terrain de jeu et de la forêt de 22 000 arbres. De plus, des groupes corporatifs se rendent à cette ferme pour des réunions et des activités sociales.

En haute saison, une équipe de 25 travailleurs s’active aux champs, à la cuisine, au kiosque de vente et à l’animation des groupes scolaires. La prévention des accidents est au cœur des préoccupations de tout un chacun, affirme Laura Genest, copropriétaire avec ses parents et son conjoint, Alain Simard.

 

Nous prenons grand soin de former notre personnel. Nous travaillons avec de la grosse machinerie, des tracteurs, des voitures, des navettes pour transporter nos visiteurs aux champs, mais aussi, dans nos cuisines, des fours, de lourdes chaudières d’aliments, des pétrins de grande performance et de l’huile bouillante. Tout cela représente des risques d’accident. Laura Genest

 

La ferme a recours à des travailleurs étrangers depuis une vingtaine d’années.

Pour eux, une consultante est embauchée pour dispenser de la formation en espagnol. « Ce n’est pas juste important pour l’entreprise. C’est aussi crucial pour leur avenir », souligne l’agricultrice.

 

Intégration et équité

Le recours aux travailleurs étrangers est apparu essentiel pour s’assurer d’une qualité constante des fruits, explique Laura Genest, qui veille à leur intégration pleine et entière à l’équipe. « Ils ne sont pas là pour accomplir les tâches qu’on ne veut pas faire », insiste-t-elle. « Nous aussi, on va aller sarcler les champs de fraises à la pluie battante ou aller manger de la poussière derrière le sarcleur. »

 

Cette répartition équitable des tâches permet d’éviter un roulement de personnel et de pouvoir compter sur des employés dévoués, affirme Mme Genest.