Ma ferme mon monde
Publié le

Ferme Framélie

Instaurer et cultiver la bonne entente à la Ferme Famélie n’est pas un simple vœu pieu pour ses propriétaires. Ces derniers ont pris les grands moyens pour offrir un cadre de travail équitable et agréable à leurs employés.

Instaurer et cultiver la bonne entente à la Ferme Famélie n’est pas un simple vœu pieu pour ses propriétaires. Ces derniers ont pris les grands moyens pour offrir un cadre de travail équitable et agréable à leurs employés.

Cette entreprise avicole de Saint-Césaire, en Montérégie, produit des œufs de consommation depuis le début des années 2000 et est aussi active en grandes cultures. 

 

Désireux de prendre de l’expansion, Jean-Luc Messier et Nellie Boudreault ont vite ressenti le besoin de s’outiller pour offrir à leurs nouveaux employés un environnement de travail épanouissant. C’est pourquoi ils se sont tournés vers leur centre d’emploi agricole pour obtenir l’aide d’une conseillère. 

 

Nous sommes capables de définir nos attentes de part et d’autre. Les tâches sont bien définies, tout comme le salaire affirme Nellie Boudreault.

Pendant un an, le couple d’agriculteurs a travaillé à bâtir une grille salariale, à rédiger les descriptions de poste ainsi qu’à établir les rôles et les responsabilités de tout le personnel. Un manuel de l’employé a aussi été élaboré pour bien faire connaître les règlements et politiques de l’entreprise.

 

« C’est très utile quand on embauche de nouveaux travailleurs, explique Nellie Boudreault. Nous sommes capables de définir nos attentes de part et d’autre. Les tâches sont bien définies, tout comme le salaire. »

 

Les résultats ne se sont pas fait attendre, selon elle. La gestion du personnel s’est rapidement allégée et une cohésion est apparue au sein de l’équipe. Les outils mis en place ont permis de mieux répartir la charge de travail et de prévenir toute mésentente. 

 

Renforcer l’esprit de corps

La Ferme Famélie emploie sept ouvriers, dont quatre ou cinq travailleurs étrangers provenant du Guatemala, selon la période de l’année. Pour mieux communiquer avec ceux-ci, Mme Boudreault s’est mise à l’apprentissage de l’espagnol.

« J’aime beaucoup l’apprentissage des langues. Ce n’est pas une tâche pour moi. C’est plus une activité de soirée », dit celle qui n’a pas hésité à retourner sur les bancs d’école. 

Toujours dans le but de renforcer l’esprit de corps, M. Messier et Mme Boudreault multiplient les dîners d’équipe à la maison et au restaurant. Ils ont fait bâtir une maison pour leurs précieux travailleurs étrangers, en plus de leur fournir des voitures. 

 

De plus, ils offrent à tous leurs employés des formations de perfectionnement afin de leur permettre d’acquérir et de développer de nouvelles compétences au travail.