Ma ferme mon monde
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Ferme Duquette

La Ferme Duquette ne dispose que de quatre employés, dont un seul à temps plein, mais cela n’a pas empêché sa propriétaire de se doter d’une politique de gestion de ressources humaines en bonne et due forme.

La Ferme Duquette ne dispose que de quatre employés, dont un seul à temps plein, mais cela n’a pas empêché sa propriétaire de se doter d’une politique de gestion de ressources humaines en bonne et due forme. 

À peine sortie de l’école en 2002, Suzanne Duquette a pris la relève de son père à la tête de la ferme familiale, à Sainte-Julienne, dans Lanaudière. Fondée par son grand-père, l’entreprise s’est spécialisée dans la production porcine et de grandes cultures sous la direction de son père dans les années 1980.

C’est important pour moi que tout le monde soit heureux d’entrer travailler affirme Suzanne Duquette.

 

À ses débuts, la jeune femme a pu compter sur l’aide de ses parents pour les travaux agricoles jusqu’à leur retraite, quelques années plus tard. C’est à ce moment qu’elle a senti le besoin de mettre de l’énergie dans sa gestion des employés, raconte-t-elle.

 

L’agricultrice n’a donc pas hésité à participer à des programmes d’apprentissage en milieu de travail (PAMT) afin d’améliorer ses compétences et pour mettre en place une politique d’emploi transparente et équitable pour tout son monde. 

 

« Avec l’aide du centre d’emploi agricole de Joliette, on a établi un diagnostic et on a mis en place une procédure avec un manuel de l’employeur et une grille salariale. On a mis sur papier les conditions de travail et un mode d’évaluation », explique Mme Duquette. « Cela enlève le côté arbitraire pour déterminer les salaires. La personne plus timide à demander une augmentation de salaire ne sera pas désavantagée », ajoute-t-elle. 

 

Dès le recrutement d’un employé, le reste de l’équipe est impliqué dans la répartition des tâches en fonction des intérêts de chacun. Cette bonne communication permet à des travailleurs d’exprimer leurs envies et leurs ambitions. Un PAMT sera alors mis en place au besoin. 

 

« Lorsque j’ai perdu mon technicien d’entretien, mon ouvrier à la porcherie s’est dit intéressé par ces tâches-là. On a donc modifié sa charge de travail pour qu’il veille au fonctionnement des équipements », illustre Suzanne Duquette.

 

Cette dernière accorde également à ses employés une flexibilité d’horaire pour les aider à concilier le travail et la famille. Et lorsque les objectifs périodiques sont atteints, elle n’hésite pas à ramasser la facture de la pizza pour tout le monde.

« C’est important pour moi que tout le monde soit heureux d’entrer travailler », insiste-t-elle.